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À fleur de bruine

d'Amélie de Lima
A fleur de bruine
Amélie de Lima
Amélie de Lima




Danse, Nicky, danse.

Une des phrases qui m’a donné des frissons dans le dos.

Le deuxième roman d’Amélie de Lima, à mon avis, est plus abouti et sombre que le premier. J’ai senti l’auteure plus convaincante dans son écriture (probablement plus convaincue aussi), plus précise et un style beaucoup plus noir.

Addictif au possible, je n’ai pas pu le lâcher.

On retrouve le personnage Véronique de Smet dans son rôle de commissaire pour encore une enquête qui va faire ressortir les côtés sombres de l’humanité. Elle est associée cette fois à une certaine Bettina Rosco (inspectrice belge), on s’y attache très très vite.

Tout est présent dans ce livre, le suspense indispensable à tout thriller, l’attachement au personnage, l’écriture rythmée. Certains aspects ne sont pas creusés à fond ce qui laisse place à l’imagination, et ça j’adore. Quand on ferme le livre, on a encore des questions dans la tête et on repense à certains personnages qu’on a aimé et qui ont pris des décisions parfois douteuses sans vraiment en connaître la raison.

J’ai aimé le premier, j’ai adoré le second et j’ai hâte d’en découvrir un troisième.

Amélie de Lima m’a complétement charmé, envouté et blufflé même par ce second volet.

Le résumé :

Quand le passé revient pour se venger, quand les vieux secrets ressurgissent, la mort ne peut être que la seule échappatoire…

Lille, septembre 2016.
Six ans après la terrible affaire de la Deûle, des corps de jeunes hommes sont retrouvés la bouche scarifiée, pieds et mains liés, immergés dans un canal. 
Qui sont-ils et pourquoi les a-t-on tués ? C’est ce que Véronique De Smet et Bettina Rosco tenteront de découvrir, dans une enquête complexe dont elles ne sortiront pas indemnes… 

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Les larmes de l’ombre de Sandrine Colmet

Les larmes de l’ombre
Sandrine Colmet

Un premier roman, un nouveau genre

A la lecture des 3 premières pages, je me suis dit, ça va être d’un classique à pleurer. A la quatrième, je me suis dis, mais allez ça doit pas se passer comme ça. La cinquième, j’ai détesté les personnages. La sixième, je les ai adoré et j’ai oublié totalement mes préjugés, et j’ai gobé ce livre en moins de temps qu’il ne le faut habituellement pour un livre de cette taille.

Une vraie belle et grande surprise. Sandrine nous balade dans un monde pas forcément explorer dans les thrillers et on assiste parfois avec colère, parfois incompréhension aux choix du personnage principal.

Une descente vers les ténèbres.

Je ne vous en dis pas plus, allez donc découvrir ce livre qui plaira à beaucoup j’en suis bien certain !

Sandrine Colmet d’une future auteure à succès ? Elle est belle, elle a du talent, elle est sympathique. Elle amène un coup de frais au style. Alors pourquoi pas ?

Allez-y les yeux fermés.

Et encore bravo Sandrine !!

Le résumé :

Dans la vie peut-on imaginer que le bonheur dure éternellement ? C’est la question que se pose Elodie qui file le parfait amour avec Tony.
Ce couple part s’installer dans une coquette demeure du sud de la France et semble plus uni que jamais.
Malheureusement, un événement va venir perturber le quotidien tranquille d’Elodie qui va vivre une véritable descente aux enfers et la mener directement dans une tourmente psychologique. 
Comment va-t-elle réussir à faire face ?
Saura-t-elle se sortir de ce cauchemar ?
Comment ne pas sombrer quand le sort semble s’acharner ?
A vous de le découvrir…

Les braises de l’exode

« les braises de l’exode »
de Damien Leban

Trois histoires, trois ambiances. Une issue ?

Nous suivons les pas de la petite Samira 11 ans qui essaie d’échapper avec son papa un pays en guerre la Syrie. L’espoir de quitter son pays rempli de barbarie pour atteindre et toucher le rêve « Europe ».

Élise, bourgeoise jusqu’au bout des ongles, mariée au fils d’un grand ponte de la construction. Elle travaille dans l’entreprise familiale ; une décoratrice acerbe avec ses employés.

Et un gendarme, professionnel et papa attentionnée avec des valeurs et le sens du devoir va être au cœur d’une enquête de grande envergure.

Le premier tiers nous présente doucement les faits et mets en place 3 histoires sans rapport au premier coup d’œil. Je me suis inventé de nombreuses fins, des plus simples ou plus tordus mais monsieur l’auteur a réussi à me surprendre totalement. Pour ma première lecture de cet auteur, j’en scotché et il est évident que ma PAL vient de se remplir de l’ensemble de ses livres… La fin m’a scotché.

Le thème abordé m’a glacé le sang. Je vous laisse le découvrir par vous-même… On se met à se révolter intérieurement contre la bêtise humaine.

Dans le fond, l’auteur met en parallèle deux cultures et, indirectement, on se met à penser que la bêtise est universelle.

Le style est souple, ça coule, on est bien. Le livre aurait pu faire 1000 pages, je n’en aurais pas eu peur. En tournant la dernière page, j’avais l’envie de continuer ! C’est bon signe, n’est ce pas ?

J’ai adoré les personnages. Notamment le gendarme (inspiré d’un ami de l’auteur), il a même réussi à me donner envie de le rencontrer ! Des valeurs, de petits défauts, sa vie avec sa fille, les petits tracas du quotidien, de ces relations avec les autres.

Une intrigue très bien ficelée, bien creusé, qui, en fait, un thriller extrêmement addictif.

Les auteurs indépendants me surprennent toujours et encore. J’ai découvert des talents incroyables. Cette fois, c’est au tour de Monsieur LEBAN.

Mais pourquoi donc des auteurs de leurs talents ne sont pas repérés par les maisons d’édition ?